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Saint-Ursanne, ou Les Folles Aventures et Mésaventures de la Garde du Mont-Gibloux 7, 8 & 9 juillet  2023

Une Médiévale pas comme les autres

C’est peut-être la fête Médiévale la plus importante de Suisse. C’était en tout les cas l’évènement le plus attendu par les Gardes du Mont-Gibloux.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en terme de rebondissements, cette expédition aura été l’une des plus mémorables que la Garde du Mont-Gibloux aura connu en 13 ans d’existence.

Tout commença jeudi soir 6 juillet, par le chargement de la superbe camionnette de location que notre responsable évènementiel nous avait organisé pour l’occasion. La Garde n’avait pas l’habitude de tant de place, mais il faut bien avouer que cette option fût confortable. Nous ne savions pas encore alors, que Murphy allait nous faire payer cher notre quête de la facilité. Mais cette histoire viendra plus tard.

Le lendemain, c’est plein d’attentes et de fougue que les Gardes les plus hardis (en fait, ceux qui ont réussi à prendre congé) se sont réunis aux différents points de ralliement pour s’embarquer ensuite pour 2 heures de convoi jusque dans le Jurrrra.

Après avoir tristement manqué le restauroute du Grauholz pour finalement faire une pause sur une aire de repos sans machine à café, nous arrivâmes alors à Saint-Ursanne, se sentant tels de fiers guerriers venant au secours de la veuve et de l’orphelin. Peut-être avions-nous oublié un peu vite qu’il restait un campement à monter.

On pourra dire sans nul doute que le montage fut rondement mené et efficace. Nous eûmes alors un petit aperçu des conditions climatiques qui allaient nous accompagner le week-end durant. Sans attendre, Nous dégainâmes les tubes de crème solaire et les maillots de bains pour tenter de supporter au mieux l’agressivité de ce cher Soleil dont nous avons l’habitude de pleurer l’absence dans d’autres fêtes.

On notera pour l’anecdote un sympathique orage dans la nuit de vendredi à samedi, qui n’aura endommagé que la qualité de notre sommeil. – Eh bien ! Heureusement que ça arrive au début de la fête et pas à la fin !- Ah oui ? Nous verrons ça.

La fête s’est ouverte et les choses sérieuses ont commencé. Les organisateurs de la fête Médiévale de Saint-Ursanne nous avaient laissé une grande souplesse dans la gestion de nos activités. Aussi nous avions à cœur de ne pas les décevoir. Les défilés des Gardes s’enchainèrent durant tous le week-end, agrémentés de combats, de danse et de feu. Nous devions nous surpasser, car le public était bouillant.

Le campement de la Garde n’était pas en retard, d’ailleurs. Car s’il était un peu décentré de la ville, cela n’a pas empêché la populace de trouver le chemin. « Vous devez avoir chaud », dirent-ils en mangeant leur sorbet. Merci pour le scoop chers visiteurs. Que diriez-vous d’une petite joute amicale à la bâtarde ? Le gagnant mange la glace.

Je plaisante. Vous fûtes un public formidable, et les échanges avec vous étaient un plaisir.

L’équipe cuisine a régalé les papilles des visiteurs et des Gardes avec des recettes succulentes en démonstration. Il faut en vouloir pour allumer un feu par des températures pareilles. Mais nos cuistots sont des machines de guerre.

La laine fut lavée, cardée et filée pour enrichir les connaissance d’un public avide de savoir.

Et ainsi le week-end s’écoula, heures après heures, minutes après minutes, litres de sueur après litres de sueur. Le ballet des Gardes du Mont-Gibloux vers le Doubs pour se rafraichir laisse penser que les poissons ont probablement pris un accent Fribourgeois depuis lors… Mais c’était une étape indispensable pour tenir la distance des animations et des démonstrations.

Samedi soir, devait se tenir le traditionnel défilé aux flambeaux. Un moment toujours spécial, qui commence habituellement en retard. 2023 ne fit pas exception. L’intervention d’une ambulance sur la fête augmenta encore le phénomène. Aussi, les équipes sur places nous informèrent que « d’habitude on est en retard, mais là ce sera pire ». Cependant, l’attente en valait la chandelle. De mémoire de Garde, jamais notre équipe pyrotechnique n’a offert aux visiteurs un spectacle aussi grandiose. Tous les Gardes présents se sont impliqués pour soutenir les cracheurs et jongleurs avec un système de ravitaillement tellement efficace, que le stock de pétrole fut épuisé au ¾ du parcours. Si bien que les photos qui furent publiées sur les réseaux dans les heures qui suivirent firent la part belle à notre équipe d’artistes.

La journée de dimanche fut caniculaire et un tout petit peu moins fréquentée. Cela n’enleva en rien le plaisir de se produire aussi souvent que possible. Nous sentions avec un peu de tristesse arriver l’heure de la fin, mais nous avions eu l’occasion de remplir notre sac à souvenirs sans retenue.

C’est alors que les choses se gâtèrent.

La descente aux enfers…

… et je ne parle pas du charmant petit village Jurassien qui porte ce nom (Les Enfers)

Alors que l’heure H où nous étions en droit d’entamer le démontage approchait à grand pas, la loi de Murphy décida de venir nous rappeler à son bon souvenir.

Après avoir passé toute une fête à des températures caniculaires, il semble que notre destin était de se faire cordialement rincer par la pluie 5 min avant l’heure de démontage prévue. Ainsi, la plupart de nos toiles furent absolument détrempées et nous dûmes alors activer le plan « séchage ».

L’agriculteur qui nous a gracieusement proposé d’utiliser ses locaux dans ce but nous rappela en passant que « vous auriez peut-être dû aller à la messe de dimanche matin ».  Il ne croyait pas si bien dire.

Qu’importe, il en faut plus pour décourager un Garde du Mont-Gibloux. Démontage et chargement, tout s’est enchaîné avec pas mal d’efficacité et quelques coups de gueules. Les Gardes peuvent aussi perdre patience avec la fatigue, mais fort heureusement, ils savent rester malgré tout soudés.

Enfin les véhicules furent chargés et un sentiment de libération régnait alors.

« Hey cette fois on s’arrêtera au GrauHolz, hein ? hahaha »

Parfois, l’humour des Gardes va trop loin.

Une heure de route plus tard, une alerte moteur pousse le convoi à l’arrêt…. Au Grauholz. On a un mécano dans l’équipe. Pas d’inquiétude, il va trouver le problème.

Le trouver ? oui. Le réparer ? ah ben il va falloir changer la pièce. Le TCS est appelé, l’attente commence.

« Ouf qu’on est au GrauHolz, on va pouvoir manger un truc ».

Certes, mais pas trop longtemps car contre toute attente, le TCS arrivera bien vite pour nous aider. Changement de la pièce, redémarrage du moteur. Tout roule, on charge les gens et on y croit ! Justine écrira même un message avec des feu d’artifice « on est reparti ! ».

C’était sans compter sur Murphy et son infatigable ténacité. Quelques kilomètres à peine, et voilà à nouveau le moteur qui lâche. Sur la bande d’arrêt d’urgence cette fois. Pas de réparation possible, il faudra remorquer.

Ça commence à faire beaucoup pour des Gardes déjà éprouvés par un week-end monstrueux. Des coups de téléphone dans tous les sens. L’agriculteur qui confirme que « vous auriez VRAIMENT dû aller à la Messe ». Des Gardes qui viennent depuis un peu partout pour porter secours au malheureux convoi…. Un énorme engagement fût nécessaire pour offrir aux gens la possibilité d’un peu de repos. Car si la troupe est Fribourgeoise, plusieurs de nos courageux guerriers viennent du Valais et l’heure de leur retour fut proprement indécente.

Séchage improvisé

J’aimerais remercier avec une intensité inédite cette équipe qui a traversé chacun des cercles de l’enfer pour que le matériel et les Gardes soient préservés au mieux qu’il est possible.

Kitty qui a fait chauffeur-Interprète. Mick qui a considérablement fait gagner du temps au TCS grâce à ses compétences mécaniques. Gaëtan qui a veillé à la sécurité de chacun, Hugo qui a porté son rôle de chef mat sans faillir jusqu’au bout, Rachel qui s’est efforcé de tenir debout des Gardes au bout du rouleau, Justine qui a fait de la coordination téléphonique pour organiser autant que possible ce chaos, mais aussi tous ceux qui ont porté, transpiré, pleuré et hurlé avec eux pour qu’on puisse finalement s’en sortir.

Merci aussi à ceux qui ont soutenu le démontage alors qu’ils n’y étaient pas inscrits, ainsi qu’à leur conjoints et familles qui ont consenti à nous les prêter encore un petit peu…

Mention spéciale aussi à Natacha, qui est venu avec son ami pour récupérer nos pauvres bougres, ainsi que Maxime qui est revenu en arrière en renonçant à du sommeil bien mérité. Merci encore à Samuel et Elodie qui se sont rendus disponibles en cas de besoin.

Le destin ne nous a pas épargné, et la cohésion des Gardes du Mont-Gibloux a été contrainte de démontrer sa résistance. Il ne nous reste plus qu’à espérer que les prochaines expéditions seront plus clémentes.

Arconciel. Retour aux Sources pour la Garde du Mont-Gibloux. 1er juillet 2023

« Retour à Arconciel »

La Garde du Mont-Gibloux a un lien particulier avec Arconciel.

C’est un village qui l’a vu naître et grandir.Les forêts de Monternau et Monténan ont résonnés du son de nos lames et les ruines du Bourg en Gotalla également.

Si nos pérégrinations nous ont parfois emmené par Monts et par Vaux, y revenir nous semblait une évidence et l’invitation de la fabuleuse association Arconciacum ne pouvait être déclinée.

Cette Association prend soin du site historique qui n’est que trop méconnu. Elle fait redecouvrir un pan d’histoire oublié où Arconciel était un acteur majeure de la région.

La fête qui s’est déroulée sur la Place de l’Arche fut somptueuse, à l’image du travail fou des membres de cette Association.

Aux démonstrations d’escrime et de combat historique, on peut encore ajouter musique, archerie et contes, que même la pluie n’a pu ni chasser, ni décourager.

Les enfants du village et des environs ont désormais de bonnes bases à l’épée bâtarde, et sont prêts pour prendre le flambeau et à nouveau tenir le Fort.

Litha & « La Marque de la Couronne »

Litha est une occasion pour les Gardes de se réunir au Bois du Cerf.

Pour ceux qui ne connaissent pas Litha, il s’agit d’ une fête traditionnelle païenne. C’est un jour de grande importance pour les cultures qui vénéraient le Soleil, car c’est le jour le plus long de l’année.

On peut faire le parallèle avec la Saint-Jean dans le Christianisme, qui célèbre le renouveau.

En 2021, quand la Garde a pris ses quartiers pour la 1ère fois au Bois du Cerf, cette fête a été choisie pour marquer l’évènement et demander une « bénédiction » à Cernunnos, dieu celte des forêts et de la nature, pour occuper cet espace.

Ainsi, un campement fût monté et une cérémonie organisée. Un tournoi de tir à l’arc appelé « La Marque de la Couronne » a également vu le jour à cette occasion.

En 2023, la Garde s’est montré fidèle à son engagement.

Cernunnos lui-même est venu

La cérémonie a bien eu lieu, Cernunnos est venu nous jauger, nous peser, nous mesurer… Et nous a donné pour une année encore la permission de rester. La présence du Gardien aura aidé à démontrer notre détermination et notre solidité face aux tempêtes.

De son côté, l’équipe Cuisine a brillé à nouveau, en nous préparant un repas succulent qui a été partagé à la lueur des bougies et des derniers rayons du Soleil, bien présent lui aussi.

La Marque de la Couronne s’est déroulé paisiblement sur toute la durée de la journée. Chaque archer a pu tirer à son rythme et c’est Claude qui a montré le plus d’adresse et de précision. Il ramène donc le trophée à la maison.

Claude, vainqueur de la Marque de la Couronne

D’aucun diront que ce n’était pas le jour J… Et à raison, car Litha tombe normalement le 21 juin. Et bien Cernunnos ne nous a pas boudé pour autant. Il sait que même si les Gardes sont sollicités et engagés à fond dans leur vie « moderne » et professionnelle, ils persisteront à protéger la Garde et le Bois du Cerf, qui sont des refuges face aux assauts du quotidien.

Et que les quelques malandrins et malveillants qui trouvent amusant de régulièrement venir polluer cet endroit s’en souviennent:

La Garde plie. Mais ne rompt pas.

L’Archerie du Mont-Gibloux

Depuis sa création en 2010, il y’a eu de tout temps des archers dans la Garde du Mont-Gibloux.

Et si les conditions le permettent, nous aimons à emmener notre matériel avec nous lors des fêtes.

Mais l’histoire de l’archerie de compétition au sein de la troupe a commencé en 2014, avec la création du Tournoi du Grand Cerf Blanc. Le but était de réunir les archers de différentes troupes en Suisse Romande afin de partager une journée de compétition et de festivités.

Tournoi du Grand Cerf Blanc 2019

Cette toute première édition fut couronnée par la victoire de Maxime Schaller pour La Garde. La machine était lancée, et l’archerie n’allait plus cesser de grandir.

Tournoi du Loup 2022

2 ans plus tard, en 2016, est créé le Tournoi du Loup, sous l’impulsion du Connétable Claude Dupasquier. Compétition hivernale, dernière activité avant le nouvel-an, il restera dans l’esprit des gens comme un des tournois aux conditions les plus rudes.

La même année, et par le même instigateur, le Championnat du Faon va voir le jour. Une compétition interne sur toute l’année qui se déroule en plusieurs passes. Claude remportera cette première édition.

Mais ce n’est pas tout !

Dès 2022, le Faon se voit enrichir d’une nouvelle catégorie.

Ainsi, le « Faon » sera consacré au style de visée dit «Barebow » et le « Hère » va lui ajouter le tir « Instinctif ».

Un programme plutôt bien rempli, n’est-ce pas?

Et pourtant, il reste encore une compétition interne, appelée « la Marque de la Couronne ». Celle-ci se déroule lors de la fête celte de Litha, en juin. La Garde célèbre cet évènement depuis 2021.

Ces différents évènements et compétitions ont tous évolués de façon différente.

Alors que les compétitions internes comme la Faon et la Couronne évoluent petit à petit au gré des nouveaux ajouts de règle et de variantes, le Tournoi du Loup a gardé ses bases et ses fidèles et même au cœur des hivers les plus froids, il continue de rassembler les plus hardis dans la rigueur et les capes en laine.

De son côté, le Tournoi du Grand Cerf Blanc a considérablement évolué. Attirant de plus en plus de troupes dans son giron, il a été décidé fin 2017 que le Tournoi devait prendre son autonomie. Ainsi a été fondée la Fédération du Grand Cerf Blanc, qui s’occupe de gérer administrativement l’organisation du tournoi et qui se compose de membres venant de différentes troupes. Luc Grossenbacher en sera le 1er Président.


Si on fait le Bilan :

Le Tournoi du Grand Cerf Blanc a eu 8 éditions dont 7 ont été remportées par la Garde et 1 par l’Association Médiévale Boyarde ( Marc Wulf).

Les Champions de la Garde sont :

Maxime Schaller (1x)

Jacques Dupasquier (1x)

Luc Grossenbacher (1x)

Claude Dupasquier (4x)

Le Tournoi du Loup a eu 6 éditions et autant de vainqueurs :

2016 : Claude Dupasquier

2017 : Claude Dupasquier

2018 : Luc Grossenbacher

2019 : Claude Dupasquier

2021 : Claude Dupasquier

2022 : Frederic Bodmer Duc

Le Championnat du Faon a eu lieu tous les ans depuis 2016

Les vainqueurs sont :

2016 : Claude Dupasquier

2017 : Luc Grossenbacher

2018 : Frederic Bodmer Duc

2019 : Frederic Bodmer Duc

2020 : Claude Dupasquier

2021 : Claude Dupasquier

2022 : Claude Dupasquier

Le Championnat du Hère a commencé en 2022

Il a été remporté par : Claude Dupasquier

La Marque de La Couronne a été disputé à 2 reprises.

Qui sont les Gardes?

Gaëtan Cortes

Vous ne connaissez pas les Gardes? Nous allons vous les présenter. Et pour ce premier entretien, partons à le rencontre de Gaëtan qui s’est installé en cuisine depuis quelques temps déjà.

Hérault: Hello Gaëtan.

Ça fait plus de 6 ans que tu es membre de la Garde du Mont-Gibloux. 

Est-ce que la cuisine t’as attiré dès le début de ton parcours?

Gaëtan: A mon arrivée dans la Garde ce n’était, initialement, pas le groupe de travail qui m’aurait intéressé de prime abord. D’abord intégré dans le groupe de combat, j’ai aidé une ou deux fois la cuisine dans des petites tâches, comme éplucher les légumes etc… C’est après avoir sympathisé un peu plus avec le groupe, et en ayant vu toute la richesse de cette activité, que j’ai commencé à vraiment m’y intéresser et à m’incruster dans leur organisation !

Hérault: Tu as donc de multiples casquettes lors des événements.

Est-ce que tu parviens à être actif sur tous les fronts? Dois-tu parfois faire des choix dans tes différentes activités ?

Gaëtan: C’est parfois un peu compliqué, mais de manière générale j’essaie de faire passer la cuisine en priorité ! Il est parfois arrivé que je doive m’éclipser pour aider pour la sécurité lors des crachage de feu, mais on a une excellente équipe qui prend facilement le relais si on doit s’absenter un petit moment !

Hérault: Peux-tu nous dire quelques mots sur une fête un évènement en particulier qui t’ont marqué en rapport avec ton activité culinaire?

Un souvenir qui restera gravé dans ta mémoire?

Gaëtan: J’ai oublié le nom, c’était quoi la fête ou y’avait l’ocarina en face, il y avait une grande tour, tout en haut d’une colline, et on avait attaqué le camp des sombresang ?

Hérault: : C était St-Triphon il me semble

Gaëtan: C’est probablement St-Triphon ! On s’était vraiment donné pour faire un super menu, et il y avait eu une ambiance assez géniale. C’était également la première fois qu’on testait Marcel, notre four ! Sur cette même fête, on a même effectué du « combat » avec des ustensiles de cuisine. Et on a, également, manqué de brûler la table de la cuisine pendant la nuit en ayant laissé quelques braises dessus…

Hérault: Marcel? Pourquoi Marcel?

D’où debarque-t-il ce Marcel et que sait-il faire ?

Gaëtan: Marcel c’est le four en terre cuite acheté par la garde il y a quelques années ! On a mis beaucoup de temps à le maîtriser correctement, et on essaie encore aujourd’hui. C’est comme un dragon un peu soupe au lait : il a tendance à recracher les aliments soit trop peu cuits, soit carrément noir charbon. Mais on arrive, aujourd’hui, à faire des choses pas mal avec, et on est assez fiers !

Hérault: Une dernière question:

Si tu devais donner envie à quelqu’un de rejoindre la cuisine…. comment tu ferais pour le convaincre?

Sans enlevement ni syndrome de Stockholm bien sûr…

Gaëtan: Je dirais que la chose la plus importante dans la cuisine de la garde c’est qu’on est une grande famille très soudée. J’aurais presque envie de dire qu’on est le groupe le plus soudé de la garde ! Alors si vous avez envie de nous rejoindre et de pouvoir ainsi donner libre cours à votre créativité, vous êtes les bienvenus !!!

Nettoyez votre forêt! 20.05.2023

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Par contre un Garde du Mont-Gibloux, ça profite justement de la fin des froidures pour aller mettre un peu d’ordre au Bois du Cerf.

En plus d’un entraînement soutenu, une poignée de Gardes motivés est venu débroussailler et arranger notre terrain pour entamer au mieux la saison 2023. (qui a déjà commencé, cela dit…)

Soutenus par une équipe cuisine au taquet, ils ont bûcheronné, déboisé, défriché, déliré & rangé, et ils seront récompensés par la satisfaction du travail bien fait, et une…… ah non… le caissier me dit à l’oreille qu’on va se contenter de la satisfaction du travail bien fait.

Pour la référence: « Percval chante sloubi »

Trêve de vannes et de plaisanteries, on remercie chaleureusement l’engagement de ces courageux travailleurs des bois dont le travail profitera à tous les Gardes pour toute cette campagne 2023.

Fête Médiévale & Fantastique de la Bâtiaz 28-30 avril 2023

La Garde s’est rendue à la Bâtiaz. C’est une fête que l’on adore, et la Guilde de Sombre-sang est une sacrée équipe avec laquelle nous partageons toujours des moments particuliers.

Pourtant, la météo ne prêtait pas à rire au départ. Malgré la certitude des locaux selon qui « en Valais, il fait toujours beau », nous observions les prévisions d’un œil dubitatif, et hésitions à ajouter les palmes à l’équipement Standard.

Hugo, notre chef Mat, a dit non. (il semblerait que les l’efficacité des palmes n’est pas avérée en altitude, et que leur utilisation sous forme d’huile n’est pas très bonne pour l’image.)

 Bon, eh bien allons-y comme ça.

Nous voilà donc à la Bâtiaz avec joie et bonne humeur, et un entraînement intensif contre les glissades. Entrainement que nous aurions dû soumettre à nos chères sardines de chapiteau qui refusaient de façon obstinée et incompréhensible de rester plantées.

Finalement, une fois le campement monté, nous fûmes enfin au sec et au chaud (rire). Nous pouvions donc entrer dans le vif du sujet.

Le covid n’a pas émoussé notre humour, et la Garde s’est efforcée de le partager avec les visiteurs autant que faire se peut pour contrebalancer la grisaille du ciel. Ainsi, une courte blague sur un certain Sergio s’est étalée sur plus d’une heure afin de se voir complétée de maints détails, alors qu’une danse de taverne s’est muée en chenille/slalom anarchique dès que le groupe forçait la cadence. Le fait d’être équipés de palmes lors de cette activité aurait un été un plus à l’aspect spectaculaire de la chose.

Durant tout le week-end, les combattants ont bien mouillé la chemise. Chemise qui était déjà mouillée d’ailleurs, car il n’est pas inutile de rappeler qu’il pleuvait.

Notre comité, entièrement féminin pour l’occasion aura fait preuve d’un esprit soudé (voir photo ci-contre) et aura transmis cette détermination à tous les Gardes présents. Ils se sont tenus les coudes tout le week-end et cela est encourageant dans ces conditions ma foi pas faciles pour entamer une saison médiévale de tous les défis.

Le démontage n’était pas en reste, et je pense que l’on peut dire que le travail d’équipe a rendu l’épreuve plus facile. Les sentiments oscillaient entre la tristesse de quitter ce lieu de bonheur et le soulagement de la promesse de chaleur et d’un bon lit douillet pour se reposer et reprendre – au taquet ! – une semaine de travail bien moins aguichante.

Marché Médiéval, Viking & Fantastique de Fribourg. 11-12 mars 2023

Il en fallait une: Première sortie de l’année pour la Garde… mais en intérieur.

L’association Arbor Living History et son équipe d’organisateurs déjantés et hyperactifs a préparé cet évènement des plus prometteurs. La Garde se devait d’y aller pour marquer le début de campagne.

Le montage du « camp » (table, pilori et déco) eut lieu déjà le vendredi soir, par une équipe de courageux éclaireurs. Le samedi matin, le gros était alors déjà en place et il ne restait aux Gardes que les fioritures et… eux-mêmes.

Et sans regrets, car le week-end passé sur place fut mémorable. Quelques morceaux choisis:

Accueil des visiteurs à l’entrée par les Gardes. Avec panache et humour, ils se sont efforcés de créer un climat de bonne humeur pour les visiteurs dès l’arrivée. Quelques uns ont eut plus de difficultés que d’autres à entrer et ressortir de la halle, entre autre grâce à un système de mot de passe à géométrie variable, passant de « Clafouti » à « Choux fermenté » avec un virage vers « Tagada Tsouin Tsouin »

Vous remarquerez que notre caissier semble avoir des cornes de diable sur la tête. Ce n’est pas un hasard.

Au niveau de notre stand, nous avons eu l’immense privilège de partager notre espace avec l‘ELAA (Ecole Lémanique d’art et d’action). En plus de la présentation du matériel de combat, nous avons travaillé de concert pour les démonstration d’escrime, et ce fut une collaboration des plus profitable. Les premières pierres d’une amitié durable, à n’en pas douter.

Mais ce n’est pas tout! Car nous avons également joué un conte pour petits et grands avec ma foi un certain succès et quelques rires des plus rafraichissants.

On ne s’est pas ennuyé une seconde, et on espère vivement qu’une nouvelle édition sera organisée.

Merci à l’Arbor, à l’ELAA, à tous ceux qui sont venus nous rendre visite et merci aux Gardes courageux qui ont contribué à la réussite de cet fête. (surtout ceux qui ont tout installé et tout rangé)

Le Bois du Cerf – Installation d’un panneau d’avertissement.

Vous ne le savez peut-être pas, mais la Garde entretien un terrain où elle s’entraîne et festoie dans le Gibloux, avec la bénédiction des agriculteurs locaux.

Seulement, depuis quelques temps, nous avons constaté d’ignobles déprédations. Matériel cassé, renversé, jeté à la rivière. Ordures laissées & abandonnées près du foyer. De malveillants visiteurs qui ne savent pas respecter la sacralité du lieu.

Il était temps que cela cesse.

Si nous ne pouvons être présents sur place 24h/24, nous pouvons néanmoins avertir les malandrins que nous sommes conscients de leurs incivilités. Et que s’ils croient que nous abandonneront les lieux sans se battre, ils se mettent la claymore dans l’œil jusqu’aux quillons.

La Garde a de l’humour. Mais quand certains se croyant plus malins, cherchent à lui nuire en s’appropriant ce qui lui tient à cœur et en le maltraitant… alors la Garde peut mordre.

Méfiez-vous, poltrons de grands chemins! Le Gibloux est une région où les gens se connaissent et prennent soin les uns des autres. Vous pensez peut-être que personne ne saura ce que vous avez fait? La vérité finit toujours par faire surface, et les lâches sont alors reconnus de tous, au grand jour.