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Marché Médiéval, Viking & Fantastique 2024 – Fribourg

« J’ai Faim »

Le Dragon

2ème édition du Marché Médiéval de Arbor Living History. Avec l’expérience du premier, et les nouvelles fantaisies inéluctables de tout évènement Médiéval.

Audrey et Yann, les organisateurs, ont à nouveau fait appel à la Garde pour animer la fête et – surtout! – la caisse de l’entrée. Si le premier mot de passe fut « courgette », les suivants se sont enchaînés sans logique apparente.

Saurez-vous différencier ces 2 Gardes?

Nous avons participé également dès l’ouverture à un jeu des plus ludique: « Le téléphone arabe des directives impromptues ». Nous avons donc identifié les artisans en premier lieu par la tête du client (ou du vendeur), et ensuite par un bracelet qui n’a jamais existé, et finalement par une perle verte et jaune et « comment je fais si je suis daltonien? ». Suite à ça, nous avons payé les consignes de nos verres. Puis non. Puis de nouveau. Quand à l’utilisation de la scène, elle se fit tantôt en musique, ou sans musique, ou malgré la musique, avec micro, sans micro, avec micro fictif et en criant très fort. J’en rirais encore s’il me restait de la voix.

Je serais tenté de dire qu’il nous a fallu prendre nos marques, mais en réalité, on se sentait comme à la maison. Très vite, nous avons largement démontré aux visiteurs que nous n’allions pas leur rendre la vie facile, ni à l’entrée, ni durant leur séjour.

Alors que la matinée était largement dédiée à la mise en place d’une ambiance festive et à la présentation de notre matériel, sans mettre les doigts sur la lame, l’après-midi a été bien plus active en terme de spectacle.

Le conte animé aura succédé au combat et réciproquement pour le plaisir des petits et des grands. Avec les prestations d’autres groupes comme les Gardiens du Fleuve et l’ELAA, les visiteurs en auront eu plein les yeux.

Comme chaque fin de journée devenait un peu triste alors que le terme approchait, les organisateurs ont eu la brillante idée de recruter la Garde pour « escorter diplomatiquement » les gentils trainards vers la sortie à coup d’autolaveuse et de hurlements gutturaux.

Heureusement, tout est bien qui fini à l’apéro et ce Marché n’aura pas fait exception. Dans le respect des traditions les plus sacrées, comme la PLUIE, qui a eu la charmante gentillesse de nous accompagner ENCORE pour le rangement.

On ne change pas une équipe qui dégouline.

Lumina _Saint-Maurice, le 09.12.2023

Le Valais est un canton qui nous est cher et nous nous y rendons souvent. Cela est probablement dû à nos nombreux amis qui s’y trouvent et qui nous y accueillent toujours avec une hospitalité exemplaire.

On ne peut s’empêcher de noter les similitudes criantes d’ailleurs entre cette belle région et une autre que nous affectionnons: l’Ecosse.

Si bien sûr vous avez immédiatement pensé aux clichés sur l’alcool (vous êtes méchants), ou encore à l’indéniable esprit indépendantiste, dans le cas qui nous occupe nous nous concentrerons sur un élément plus primaire: le climat.

Sortez les parapluies. On part en Valais.

On part y allumer du feu en plus. Comment imaginer plus contradictoire?

Le festival Lumina était pourtant sacrément nécessaire par ces temps maussades. Et les saltimbanques de la Gardes étaient fiers d’y contribuer.

Nous y étions attendu pour travailler en collaboration avec de vieilles connaissances : Les Flammes de Sédune. Et nous n’avons pas été déçus, car ce fut un réel plaisir de flamber à leurs côtés comme au bon vieux temps.

Certains auraient tendance à évoquer des conditions incertaines. Nous les avons trouvé tout à fait stables et habituelles. Nous avons géré le froid et l’humidité avec courage, détermination, raclette et vin chaud. Comme quoi le Valais a des ressources à proposer pour surmonter les tracas de la météo.

La Garde s’en est ressortie grandie. Par de nouveaux souvenirs, de nouveaux amis (et renforts de dernières minutes) et de nouvelles compétences. Ainsi, nous avons désormais crée le poste à haute responsabilité de « Potiche ». Aussi connu sous le nom de « support à drapeau » ou encore « râtelier pour les trucs que l’on a pas envie de porter tout le temps ».

On est revenu tout trempés, certes… Mais sans tomber en panne sur l’autoroute cette fois-ci. Il faut savoir trouver le bonheur dans les petites choses.

Il semblerait que la saison prochaine, la Garde choisisse l’option « plongée » pour diversifier ses activités.

La Nuit des Musées de Conthey – 11.11.23

L’hiver vient. Gla gla.

Et si les fêtes médiévales vont en diminuant, l’activité de la Garde se maintient. Il faut parfois chevaucher nos destriers d’acier pour trouver de quoi se mettre sous la dent, mais le week-end dernier, la pêche a été bonne.

Note du rédacteur: afin de rester fidèle à la narration des quelques personnes qui nous ont rapporté leurs exploits, ne vous étonnez pas de voir apparaître le suffixe -esque de façon inattendue à la fin de certains mots. Notre Maréchal aime à créer des adjectifs « Tolkienesques » dès que l’occasion se présente.

Un groupe de Gardes du Mont-Gibloux s’est rendu à Conthey afin de participer à l’animation de la Nuit des Musées. Et si c’est surtout la combatesque que nous avons emmené comme présentation principale, c’est une équipe pluridisciplinaire qui a fait le déplacement.

Il a fait froid. Cela étant, il y avait du vin chaud.

Ou plutôt du thé chaud avec du vin au début. Ce sont des choses qui arrivent. Et ça marche pareil.

Les présentations escrimesques n’ont pas attendu la tombée de la nuit pour commencer. Le fracas des lames a vite attiré le public et les tentatives de la Greffière de déstabiliser le chef mat n’ont pas entamé sa fougue et sa combativité.

… mais il est quand même allé recompter les sardines. Au cas où.

Finalement, nos Gardes du Mont-Gibloux Gibloux ont partagé une soirée mémorable sous le signe de la bonne ambiancesque.

Nous avons même eu l’immense privilège de profiter d’une visite au flambeau du Bourg et ce fut magique.

Bichonnés et dorlotés par des organisateurs en or, les Gardes sont rentrés à la maison pleins de souvenirs et de…. Joiesque. (Sérieusement… il a vraiment dit « Joiesque ». Désolé)

Samain sur le Mont-Gibloux

La fête de Samain est moins connue que celles qui lui ont succédé, que sont La Toussaint et Halloween. Mais l’origine de ce mythe est à chercher dans les mêmes croyances antiques. Celles qui disent qu’au 1er novembre de chaque année, le monde des vivants est au plus proche de celui des esprits.

Il convient donc de se montrer exemplaires à Samain, car l’on est observé par les habitants de l’autre monde. C’est aussi le moment rêvé pour leur parler et leur transmettre nos pensées.

Samain, c’est le nouvel-an Celtique, c’est la période où l’on se retrouve et où l’on l’on célèbre dans la paix, la fin de l’été et le déclin du Soleil. Les Druides allumaient un grand feu, et les diverses familles du village venaient prendre un peu de ce feu pour le ramener dans leur maison et la chauffer l’hiver durant.

Depuis les toutes premières années de son existence, la Garde a fêté Samain et a accompli son traditionnel pèlerinage jusqu’à la fontaine à Catillon, au sommet du Mont-Gibloux.

2023 n’aura pas fait exception et une troupe de Gardes hardis se sont réunis à Villarlod pour une sacrée agape pas piquée des Cucards, comme dirait Cyrielle. (enfin presque)

Le départ du pèlerinage aura été quelque peu retardé, pour permettre aux derniers courageux de nous rejoindre. Mais comme le comité avait bien traîné pour sa séance du matin, les préparatifs de la salle n’étaient pas tellement avancés, et ce retard a bien arrangé tout le monde.

Vous vous dites peut-être que si les séances du comité durent si long, c’est parce qu’ils travaillent dur? Oui. Aussi.

Mais c’est surtout parce qu’on rit. Beaucoup.

La journée s’est déroulée dans la douceur et sans fausses notes, malgré les quelques guêpes qui voulaient aussi être de la fête. Le caissier les aura vite recadré, car elles n’ont pas payé de cotisation.

La surprise la plus mémorable arriva le soir. L’équipe cuisine a mis les petits plats dans les grands. Il fallait « marquer le coup », alors c’est un fameux banquet qu’elle nous a préparé. Tant visuellement que gustativement, on ne s’en est pas encore remis.

Il y’a aussi à Samain quelques petites traditions toutes particulières, comme les bougies apportées par chacun d’entre nous pour rappeler le feu des druides.  Il y’en a d’autres encore dont nous ne vous parlerons pas ici. Il faudra que vous deveniez l’un des nôtres pour en savoir plus.

Au bilan final de ce week-end ? Beaucoup de plaisir et d’émotions. Une occasion de se débarrasser de nos vieux fardeaux pour repartir pour une nouvelle année (celtique) sur de bonnes bases saines.

Et pour votre information : la fête de Samain commence 3 jours avant le 1er novembre et s’achève 3 jours après. Restez vigilants et exemplaires encore un moment.

Joyeux Samain à tous.

Saint-Ursanne, ou Les Folles Aventures et Mésaventures de la Garde du Mont-Gibloux 7, 8 & 9 juillet  2023

Une Médiévale pas comme les autres

C’est peut-être la fête Médiévale la plus importante de Suisse. C’était en tout les cas l’évènement le plus attendu par les Gardes du Mont-Gibloux.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en terme de rebondissements, cette expédition aura été l’une des plus mémorables que la Garde du Mont-Gibloux aura connu en 13 ans d’existence.

Tout commença jeudi soir 6 juillet, par le chargement de la superbe camionnette de location que notre responsable évènementiel nous avait organisé pour l’occasion. La Garde n’avait pas l’habitude de tant de place, mais il faut bien avouer que cette option fût confortable. Nous ne savions pas encore alors, que Murphy allait nous faire payer cher notre quête de la facilité. Mais cette histoire viendra plus tard.

Le lendemain, c’est plein d’attentes et de fougue que les Gardes les plus hardis (en fait, ceux qui ont réussi à prendre congé) se sont réunis aux différents points de ralliement pour s’embarquer ensuite pour 2 heures de convoi jusque dans le Jurrrra.

Après avoir tristement manqué le restauroute du Grauholz pour finalement faire une pause sur une aire de repos sans machine à café, nous arrivâmes alors à Saint-Ursanne, se sentant tels de fiers guerriers venant au secours de la veuve et de l’orphelin. Peut-être avions-nous oublié un peu vite qu’il restait un campement à monter.

On pourra dire sans nul doute que le montage fut rondement mené et efficace. Nous eûmes alors un petit aperçu des conditions climatiques qui allaient nous accompagner le week-end durant. Sans attendre, Nous dégainâmes les tubes de crème solaire et les maillots de bains pour tenter de supporter au mieux l’agressivité de ce cher Soleil dont nous avons l’habitude de pleurer l’absence dans d’autres fêtes.

On notera pour l’anecdote un sympathique orage dans la nuit de vendredi à samedi, qui n’aura endommagé que la qualité de notre sommeil. – Eh bien ! Heureusement que ça arrive au début de la fête et pas à la fin !- Ah oui ? Nous verrons ça.

La fête s’est ouverte et les choses sérieuses ont commencé. Les organisateurs de la fête Médiévale de Saint-Ursanne nous avaient laissé une grande souplesse dans la gestion de nos activités. Aussi nous avions à cœur de ne pas les décevoir. Les défilés des Gardes s’enchainèrent durant tous le week-end, agrémentés de combats, de danse et de feu. Nous devions nous surpasser, car le public était bouillant.

Le campement de la Garde n’était pas en retard, d’ailleurs. Car s’il était un peu décentré de la ville, cela n’a pas empêché la populace de trouver le chemin. « Vous devez avoir chaud », dirent-ils en mangeant leur sorbet. Merci pour le scoop chers visiteurs. Que diriez-vous d’une petite joute amicale à la bâtarde ? Le gagnant mange la glace.

Je plaisante. Vous fûtes un public formidable, et les échanges avec vous étaient un plaisir.

L’équipe cuisine a régalé les papilles des visiteurs et des Gardes avec des recettes succulentes en démonstration. Il faut en vouloir pour allumer un feu par des températures pareilles. Mais nos cuistots sont des machines de guerre.

La laine fut lavée, cardée et filée pour enrichir les connaissance d’un public avide de savoir.

Et ainsi le week-end s’écoula, heures après heures, minutes après minutes, litres de sueur après litres de sueur. Le ballet des Gardes du Mont-Gibloux vers le Doubs pour se rafraichir laisse penser que les poissons ont probablement pris un accent Fribourgeois depuis lors… Mais c’était une étape indispensable pour tenir la distance des animations et des démonstrations.

Samedi soir, devait se tenir le traditionnel défilé aux flambeaux. Un moment toujours spécial, qui commence habituellement en retard. 2023 ne fit pas exception. L’intervention d’une ambulance sur la fête augmenta encore le phénomène. Aussi, les équipes sur places nous informèrent que « d’habitude on est en retard, mais là ce sera pire ». Cependant, l’attente en valait la chandelle. De mémoire de Garde, jamais notre équipe pyrotechnique n’a offert aux visiteurs un spectacle aussi grandiose. Tous les Gardes présents se sont impliqués pour soutenir les cracheurs et jongleurs avec un système de ravitaillement tellement efficace, que le stock de pétrole fut épuisé au ¾ du parcours. Si bien que les photos qui furent publiées sur les réseaux dans les heures qui suivirent firent la part belle à notre équipe d’artistes.

La journée de dimanche fut caniculaire et un tout petit peu moins fréquentée. Cela n’enleva en rien le plaisir de se produire aussi souvent que possible. Nous sentions avec un peu de tristesse arriver l’heure de la fin, mais nous avions eu l’occasion de remplir notre sac à souvenirs sans retenue.

C’est alors que les choses se gâtèrent.

La descente aux enfers…

… et je ne parle pas du charmant petit village Jurassien qui porte ce nom (Les Enfers)

Alors que l’heure H où nous étions en droit d’entamer le démontage approchait à grand pas, la loi de Murphy décida de venir nous rappeler à son bon souvenir.

Après avoir passé toute une fête à des températures caniculaires, il semble que notre destin était de se faire cordialement rincer par la pluie 5 min avant l’heure de démontage prévue. Ainsi, la plupart de nos toiles furent absolument détrempées et nous dûmes alors activer le plan « séchage ».

L’agriculteur qui nous a gracieusement proposé d’utiliser ses locaux dans ce but nous rappela en passant que « vous auriez peut-être dû aller à la messe de dimanche matin ».  Il ne croyait pas si bien dire.

Qu’importe, il en faut plus pour décourager un Garde du Mont-Gibloux. Démontage et chargement, tout s’est enchaîné avec pas mal d’efficacité et quelques coups de gueules. Les Gardes peuvent aussi perdre patience avec la fatigue, mais fort heureusement, ils savent rester malgré tout soudés.

Enfin les véhicules furent chargés et un sentiment de libération régnait alors.

« Hey cette fois on s’arrêtera au GrauHolz, hein ? hahaha »

Parfois, l’humour des Gardes va trop loin.

Une heure de route plus tard, une alerte moteur pousse le convoi à l’arrêt…. Au Grauholz. On a un mécano dans l’équipe. Pas d’inquiétude, il va trouver le problème.

Le trouver ? oui. Le réparer ? ah ben il va falloir changer la pièce. Le TCS est appelé, l’attente commence.

« Ouf qu’on est au GrauHolz, on va pouvoir manger un truc ».

Certes, mais pas trop longtemps car contre toute attente, le TCS arrivera bien vite pour nous aider. Changement de la pièce, redémarrage du moteur. Tout roule, on charge les gens et on y croit ! Justine écrira même un message avec des feu d’artifice « on est reparti ! ».

C’était sans compter sur Murphy et son infatigable ténacité. Quelques kilomètres à peine, et voilà à nouveau le moteur qui lâche. Sur la bande d’arrêt d’urgence cette fois. Pas de réparation possible, il faudra remorquer.

Ça commence à faire beaucoup pour des Gardes déjà éprouvés par un week-end monstrueux. Des coups de téléphone dans tous les sens. L’agriculteur qui confirme que « vous auriez VRAIMENT dû aller à la Messe ». Des Gardes qui viennent depuis un peu partout pour porter secours au malheureux convoi…. Un énorme engagement fût nécessaire pour offrir aux gens la possibilité d’un peu de repos. Car si la troupe est Fribourgeoise, plusieurs de nos courageux guerriers viennent du Valais et l’heure de leur retour fut proprement indécente.

Séchage improvisé

J’aimerais remercier avec une intensité inédite cette équipe qui a traversé chacun des cercles de l’enfer pour que le matériel et les Gardes soient préservés au mieux qu’il est possible.

Kitty qui a fait chauffeur-Interprète. Mick qui a considérablement fait gagner du temps au TCS grâce à ses compétences mécaniques. Gaëtan qui a veillé à la sécurité de chacun, Hugo qui a porté son rôle de chef mat sans faillir jusqu’au bout, Rachel qui s’est efforcé de tenir debout des Gardes au bout du rouleau, Justine qui a fait de la coordination téléphonique pour organiser autant que possible ce chaos, mais aussi tous ceux qui ont porté, transpiré, pleuré et hurlé avec eux pour qu’on puisse finalement s’en sortir.

Merci aussi à ceux qui ont soutenu le démontage alors qu’ils n’y étaient pas inscrits, ainsi qu’à leur conjoints et familles qui ont consenti à nous les prêter encore un petit peu…

Mention spéciale aussi à Natacha, qui est venu avec son ami pour récupérer nos pauvres bougres, ainsi que Maxime qui est revenu en arrière en renonçant à du sommeil bien mérité. Merci encore à Samuel et Elodie qui se sont rendus disponibles en cas de besoin.

Le destin ne nous a pas épargné, et la cohésion des Gardes du Mont-Gibloux a été contrainte de démontrer sa résistance. Il ne nous reste plus qu’à espérer que les prochaines expéditions seront plus clémentes.

Arconciel. Retour aux Sources pour la Garde du Mont-Gibloux. 1er juillet 2023

« Retour à Arconciel »

La Garde du Mont-Gibloux a un lien particulier avec Arconciel.

C’est un village qui l’a vu naître et grandir.Les forêts de Monternau et Monténan ont résonnés du son de nos lames et les ruines du Bourg en Gotalla également.

Si nos pérégrinations nous ont parfois emmené par Monts et par Vaux, y revenir nous semblait une évidence et l’invitation de la fabuleuse association Arconciacum ne pouvait être déclinée.

Cette Association prend soin du site historique qui n’est que trop méconnu. Elle fait redecouvrir un pan d’histoire oublié où Arconciel était un acteur majeure de la région.

La fête qui s’est déroulée sur la Place de l’Arche fut somptueuse, à l’image du travail fou des membres de cette Association.

Aux démonstrations d’escrime et de combat historique, on peut encore ajouter musique, archerie et contes, que même la pluie n’a pu ni chasser, ni décourager.

Les enfants du village et des environs ont désormais de bonnes bases à l’épée bâtarde, et sont prêts pour prendre le flambeau et à nouveau tenir le Fort.

Litha & « La Marque de la Couronne »

Litha est une occasion pour les Gardes de se réunir au Bois du Cerf.

Pour ceux qui ne connaissent pas Litha, il s’agit d’ une fête traditionnelle païenne. C’est un jour de grande importance pour les cultures qui vénéraient le Soleil, car c’est le jour le plus long de l’année.

On peut faire le parallèle avec la Saint-Jean dans le Christianisme, qui célèbre le renouveau.

En 2021, quand la Garde a pris ses quartiers pour la 1ère fois au Bois du Cerf, cette fête a été choisie pour marquer l’évènement et demander une « bénédiction » à Cernunnos, dieu celte des forêts et de la nature, pour occuper cet espace.

Ainsi, un campement fût monté et une cérémonie organisée. Un tournoi de tir à l’arc appelé « La Marque de la Couronne » a également vu le jour à cette occasion.

En 2023, la Garde s’est montré fidèle à son engagement.

Cernunnos lui-même est venu

La cérémonie a bien eu lieu, Cernunnos est venu nous jauger, nous peser, nous mesurer… Et nous a donné pour une année encore la permission de rester. La présence du Gardien aura aidé à démontrer notre détermination et notre solidité face aux tempêtes.

De son côté, l’équipe Cuisine a brillé à nouveau, en nous préparant un repas succulent qui a été partagé à la lueur des bougies et des derniers rayons du Soleil, bien présent lui aussi.

La Marque de la Couronne s’est déroulé paisiblement sur toute la durée de la journée. Chaque archer a pu tirer à son rythme et c’est Claude qui a montré le plus d’adresse et de précision. Il ramène donc le trophée à la maison.

Claude, vainqueur de la Marque de la Couronne

D’aucun diront que ce n’était pas le jour J… Et à raison, car Litha tombe normalement le 21 juin. Et bien Cernunnos ne nous a pas boudé pour autant. Il sait que même si les Gardes sont sollicités et engagés à fond dans leur vie « moderne » et professionnelle, ils persisteront à protéger la Garde et le Bois du Cerf, qui sont des refuges face aux assauts du quotidien.

Et que les quelques malandrins et malveillants qui trouvent amusant de régulièrement venir polluer cet endroit s’en souviennent:

La Garde plie. Mais ne rompt pas.

Nettoyez votre forêt! 20.05.2023

Une hirondelle ne fait pas le printemps. Par contre un Garde du Mont-Gibloux, ça profite justement de la fin des froidures pour aller mettre un peu d’ordre au Bois du Cerf.

En plus d’un entraînement soutenu, une poignée de Gardes motivés est venu débroussailler et arranger notre terrain pour entamer au mieux la saison 2023. (qui a déjà commencé, cela dit…)

Soutenus par une équipe cuisine au taquet, ils ont bûcheronné, déboisé, défriché, déliré & rangé, et ils seront récompensés par la satisfaction du travail bien fait, et une…… ah non… le caissier me dit à l’oreille qu’on va se contenter de la satisfaction du travail bien fait.

Pour la référence: « Percval chante sloubi »

Trêve de vannes et de plaisanteries, on remercie chaleureusement l’engagement de ces courageux travailleurs des bois dont le travail profitera à tous les Gardes pour toute cette campagne 2023.

Fête Médiévale & Fantastique de la Bâtiaz 28-30 avril 2023

La Garde s’est rendue à la Bâtiaz. C’est une fête que l’on adore, et la Guilde de Sombre-sang est une sacrée équipe avec laquelle nous partageons toujours des moments particuliers.

Pourtant, la météo ne prêtait pas à rire au départ. Malgré la certitude des locaux selon qui « en Valais, il fait toujours beau », nous observions les prévisions d’un œil dubitatif, et hésitions à ajouter les palmes à l’équipement Standard.

Hugo, notre chef Mat, a dit non. (il semblerait que les l’efficacité des palmes n’est pas avérée en altitude, et que leur utilisation sous forme d’huile n’est pas très bonne pour l’image.)

 Bon, eh bien allons-y comme ça.

Nous voilà donc à la Bâtiaz avec joie et bonne humeur, et un entraînement intensif contre les glissades. Entrainement que nous aurions dû soumettre à nos chères sardines de chapiteau qui refusaient de façon obstinée et incompréhensible de rester plantées.

Finalement, une fois le campement monté, nous fûmes enfin au sec et au chaud (rire). Nous pouvions donc entrer dans le vif du sujet.

Le covid n’a pas émoussé notre humour, et la Garde s’est efforcée de le partager avec les visiteurs autant que faire se peut pour contrebalancer la grisaille du ciel. Ainsi, une courte blague sur un certain Sergio s’est étalée sur plus d’une heure afin de se voir complétée de maints détails, alors qu’une danse de taverne s’est muée en chenille/slalom anarchique dès que le groupe forçait la cadence. Le fait d’être équipés de palmes lors de cette activité aurait un été un plus à l’aspect spectaculaire de la chose.

Durant tout le week-end, les combattants ont bien mouillé la chemise. Chemise qui était déjà mouillée d’ailleurs, car il n’est pas inutile de rappeler qu’il pleuvait.

Notre comité, entièrement féminin pour l’occasion aura fait preuve d’un esprit soudé (voir photo ci-contre) et aura transmis cette détermination à tous les Gardes présents. Ils se sont tenus les coudes tout le week-end et cela est encourageant dans ces conditions ma foi pas faciles pour entamer une saison médiévale de tous les défis.

Le démontage n’était pas en reste, et je pense que l’on peut dire que le travail d’équipe a rendu l’épreuve plus facile. Les sentiments oscillaient entre la tristesse de quitter ce lieu de bonheur et le soulagement de la promesse de chaleur et d’un bon lit douillet pour se reposer et reprendre – au taquet ! – une semaine de travail bien moins aguichante.

Marché Médiéval, Viking & Fantastique de Fribourg. 11-12 mars 2023

Il en fallait une: Première sortie de l’année pour la Garde… mais en intérieur.

L’association Arbor Living History et son équipe d’organisateurs déjantés et hyperactifs a préparé cet évènement des plus prometteurs. La Garde se devait d’y aller pour marquer le début de campagne.

Le montage du « camp » (table, pilori et déco) eut lieu déjà le vendredi soir, par une équipe de courageux éclaireurs. Le samedi matin, le gros était alors déjà en place et il ne restait aux Gardes que les fioritures et… eux-mêmes.

Et sans regrets, car le week-end passé sur place fut mémorable. Quelques morceaux choisis:

Accueil des visiteurs à l’entrée par les Gardes. Avec panache et humour, ils se sont efforcés de créer un climat de bonne humeur pour les visiteurs dès l’arrivée. Quelques uns ont eut plus de difficultés que d’autres à entrer et ressortir de la halle, entre autre grâce à un système de mot de passe à géométrie variable, passant de « Clafouti » à « Choux fermenté » avec un virage vers « Tagada Tsouin Tsouin »

Vous remarquerez que notre caissier semble avoir des cornes de diable sur la tête. Ce n’est pas un hasard.

Au niveau de notre stand, nous avons eu l’immense privilège de partager notre espace avec l‘ELAA (Ecole Lémanique d’art et d’action). En plus de la présentation du matériel de combat, nous avons travaillé de concert pour les démonstration d’escrime, et ce fut une collaboration des plus profitable. Les premières pierres d’une amitié durable, à n’en pas douter.

Mais ce n’est pas tout! Car nous avons également joué un conte pour petits et grands avec ma foi un certain succès et quelques rires des plus rafraichissants.

On ne s’est pas ennuyé une seconde, et on espère vivement qu’une nouvelle édition sera organisée.

Merci à l’Arbor, à l’ELAA, à tous ceux qui sont venus nous rendre visite et merci aux Gardes courageux qui ont contribué à la réussite de cet fête. (surtout ceux qui ont tout installé et tout rangé)